Michael Gibson

International Herald Tribune 1981

« For amateurs of edible art, Boris Tissot ( at the Bar de l’Aventure , 53 rue Berthe Paris 18 to Janv24) offers figurines (Marilyn, Superman, but also anonymous entities) and street scenes made of frosting. This harks back to an old tradion, since the Dresden porcelain figure was created to replace a more perishable prototype made of sugar. One renaissance pope, desirous of conciliating piety with elegance, had the stations of the cross made in sugar  for the pontifical table on Good Friday. Tissot’s little people and scenes are full of wistful charm – perhaps because their life expectancy is shorter than ours. »

M-L Audiberti

Le Monde 10 mai 1981

Ogre« Si tu aimes ton prochain, reprends-en. Cannibale à sa façon, Boris n’a pas l’air dangereux. Pourtant, il croque ceux qu’il rencontre, d’une main habile, et surtout nous invite à y mettre la dent …Chez lui, on peut à sa guise dévorer un clown en transe, un chanteur de rock une prostituée ou encore des amoureux à leur premier rendez vous. En général l’inspiration naît directement sous les doigts, mais parfois il fait un vague croquis sur le vif pour ne pas oublier, de retour dans la cuisine qui lui sert d’atelier… et de cuisine, tel détail qui l ‘a frappé…Les figurines s’animent, prises dans le mouvement de la vie et la mise au monde s’achève par un revêtement de sucre glace dans les plus beaux camaieux… D’une dent incisive, elles disent notre réalité fruste, dérisoire aussi… Comment le sculpteur se prendrait il au sérieux ? Il connaît la joie du fragile, du fugace. Quand l’œuvre gâteau est consommée, il ne reste plus qu’à recommencer. Interdit de se reposer sur ses lauriers… »

Extrait de « Pâtisseries cannibales » croquis